Voici que je découvre tranquillement le véritable cadeau que je me suis offert avec ce projet. Je l'avais si bien enveloppé de temps de paperasse organisationnelle, bureaucratique et financière que j'avais quelque peu oublié la belle folie qui m'attendait au bout. Au bout: le jour où j'allais entamer la création de ce que j'avais étendue sur papier. Le jour où j'allais replonger le nez dans le livre, main dans la main avec une personne que j'ai spécialement choisie. Que tous deux ensemble allions nous laisser prendre, envahir, bercer, fouetter par les mots de Guillaume.
Avec Catherine Tardif, c'est chaque fois plus fascinées par la femme que nous voyions naître de nos explorations que nous sortions de mon studio.
"Je l'aime bien cette femme-là. Elle porte un monde... On n’a pas
vraiment envie d'être son amie, mais elle pose une question... Mais je
sais pas ce qu'elle veut. Un
peu comme une revenante qui hanterait une maison.... Qui revient
quelque part... On voudrait l'aider à trouver la sortie. Une petite
fantôme, qui cherche une sortie?? Ça me va. C'est beau les
fantômes... On en a tous avec nous..." (Catherine Tardif)
La sortie.... Tiens donc, ça me rappelle quelque chose! Comme si l'araignée tissait son fil déjà entre mes morceaux.... Le vertige du vide laisse place à celui du filon tenu du bout des doigts....
Fantôme.
Elle nous attend.
À jeudi, 19h30, Espace -1, au Théâtre Aux Z'Écuries.
Catherine & Catherine & Catherine & Catherine & Catherine & Catherine & Catherine & Catherine
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