Le deuxième morceau est en route et mène vers la sortie. On a tout balayer pour presque rien garder. Un regard peut-être. Un doigt. Une moitié de mot à la suite de deux autres:
Guillaume Van Roberge est d'abord l'auteur du livre-fil conducteur et maintenant le maître d'oeuvre de la deuxième valise.
Attention à la marche.
Mot de l'auteur/metteur en scène.
RépondreSupprimerFlatté de ce que permet et permettra l'initiative de Catherine Cédilot comme seconde(s) vie(s) à
ce petit livre, je me suis ici attaché à ce qui a sous-tendu à la fois à sa forme et à son contenu, son
sous-titre : ou plus j'arrive et plus je m'éloigne. Un processus de distanciation graduelle comme un
effort vain, jusqu'à une sortie définitive. Ici, plus ou moins 8 minutes pour dire l'éloignement, le
renoncement, en même temps que la puissance du devenir, comme un état en soi. Pour tenter de dire
encore une fois, jouer de l'impossibilité de la littérature comme des absolus, mais jouer malgré tout.
Tenter de. Et par ces oublis forcés, reconduire ces vieilles velléités du sens, romantiques sans doute,
mais sinon quoi? Formellement, une chute comme une fin, une fin comme un début. Et un au-delà
hors de portée, peut-être personnel, singulier, magique, ou l'inverse. Ou autre chose. Mais un après.
La temporalité étant une de ses caractéristiques propres, la performance - et le spectacle vivant en
général - ne peut s'en jouer comme peut se le permettre la littérature. Mais jouer tout de même.
Voilà.
guillaume-van roberge